Bref historique

 

En 1955, Marguerite Germond ( † 1998) ouvre la première école Steiner* du canton de Vaud à la rue des Jordils à Lausanne. De plus en plus d’enfants en échec scolaire se présentent, de sorte qu’en 1967 l’école est reconnue par l’AI.

 

Dès le début, Mme Germond fut confrontée aux difficultés spécifiques de certains de ses élèves, et elle orienta alors ses recherches vers l’aspect thérapeutique de la pédagogie Steiner.

 

En 1982, l’école emménage à l’avenue de la Chablière. Elle garde le nom de « Jordils », petit jardin, pour l’espoir de liberté qui résonne dans ce nom depuis le fameux « Banquet des Jordils » au début de la Révolution française.

 

En 1989, l’école reçoit l’agrément du canton de Vaud.

 

En 1994, elle s’installe dans les locaux de l’avenue Montagibert.

 

*Rudolf Steiner, philosophe et humaniste autrichien mort en 1925, est à l’origine d’impulsions nouvelles tant pédagogiques, qu’artistiques, scientifiques et médicales. Il est le fondateur de la première école Waldorf en Allemagne. 

 

Notre projet

 

Nous cherchons à éveiller chez l’enfant  les potentialités dont il est porteur.

 

Poursuivant l’impulsion donnée par Marguerite Germond, nous nous appuyons sur la pédagogie Steiner qui développe la personnalité dans son ensemble: imagination et créativité, affectivité et relations sociales, connaissance et jugement. C’est ainsi que nous soutenons nos élèves dans la définition d’un projet de vie autonome.

 

Si parmi les enfants ayant des troubles du développement et des apprentissages, certains peuvent acquérir un niveau scolaire et comportemental suffisant pour une formation professionnelle, tout en restant dans leurs classes avec des soutiens personnalisés, il en est d’autres pour lesquels une structure d’enseignement spécialisé s’avère nécessaire.

 

Un enfant qui pose problème a comme un défi à relever. Mais la vie ne s’apparente-t-elle pas à une série de défis ? Quel est donc celui de l’enfant? Devenir comme les autres ? … Devenir qui il est ? Avec Rudolf Steiner, nous pensons que, si le développement d’un être humain se différencie de la norme, en aucun cas son être véritable n’en est affecté. 

 

La personne humaine est bien plus que l’apparence qu’elle revêt. Et c’est ce «plus» qui la guide tout au long de sa vie dans sa croissance et ses multiples transformations.